Paul Obambi aux commandes de l’Etoile du Congo
C'est désormais officiel. L'homme d'affaires et président de la chambre de commerce et d'industrie de Brazzaville, Paul Obambi est le nouveau président du club multidisciplinaire Etoile du Congo. Cette annonce a été faite le vendredi 17 novembre dernier à Brazzaville lors d'un point de presse animé par Dominique Ndinga, l'une des figures influentes de cette formation sportive. Paul Obambi succède à ce poste Amadi Baba qui a occupé plus d'une fois ce fauteuil et a préféré se concentrer sur ses affaires.
Mais bien avant cette confirmation, plusieurs noms étaient annoncés à ce poste. On pourrait citer le Délégué général aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, le général de division Blaise Adoua, Directeur général de la sécurité présidentielle et Guy Noël Ngoya, président du club Saint Michel de Ouenzé qui évoluera en D2 la saison prochaine. C'est finalement sur une personne expérimentée et charismatique en la personne de Paul Obambi que le consensus s'est dégagé. Un choix qui aura déjoué tous les pronostics de départ.
Discret et très pragmatique, Paul Obambi qui vient de prendre les commandes de l'Etoile du Congo, le club le plus titré du Congo est un homme des défis. Il n'est pas à son premier challenge. L'homme a déjà fait ses preuves dans le football féminin où il est également le président du club féminin la Colombe. Un club de la capitale congolaise Brazzaville qui domine le football féminin depuis quelques années mais surtout depuis sa prise de fonction. Outre les résultats glanés, Paul Obambi a révolutionné ce club, en y instituant un statut de semi professionnalisme.
L'arrivée de Paul Obambi a été accueillie avec enthousiasme par les stelliens qui ont terminé 4eme au dernier championnat de l'élite. Elle va également rapprocher davantage des clans rivaux des supporters au sein de la famille vert et jaune qui se regardaient en chiens de faïence. Cette unité retrouvée autour de la personnalité de Paul Obambi va galvaniser les athlètes, toutes disciplines confondues afin que l'Etoile du Congo redore son blason d'antan, terni par des contre-performances et querelles intestines.
Bon vent au président
Paul Obambi, le parfait exemple d’un business man
Parti de rien, il a bâti en une vingtaine d'années, un empire tentaculaire. Son Congo natal, la République démocratique du Congo (RDC), la Côte d'Ivoire, la France, la Chine et certainement ailleurs. Paul Obambi est présent dans l'agroalimentaire, le trading de pétrole, la logistique, les services divers, le BTP, l'immobilier, le transit, la communication et j'en oublie forcement. S'il n'a pas l'assise financière du plus riche des congolais, Paul Obambi le bat largement en implantation et en diversification des activités.
La cinquantaine révolue, Paul Obambi reste aujourd'hui un personnage incontournable du business congolais. Une notoriété et une surface atteintes en moins de 20 ans. La fulgurance de sa fortune suscite admiration et force le respect dans tous les milieux. Cet économiste, ancien cadre des postes est aux yeux de plusieurs de ses concitoyens un génie du business et un parfait exemple de réussite.
Pour se maintenir dans un environnement hautement concurrentiel, l'homme d'affaires a toujours tenu à connaître les nouvelles envies des clients et de ses partenaires. Il lui arrive souvent, selon ses proches collaborateurs, de mesurer en personne le taux de satisfaction de ces derniers et de sonder leurs envies afin de créer des marchés innovants.
On dit de lui également qu'il a une mémoire d'éléphant et n'oublie rien au détail près même un rendez-vous pris il y a des mois. Paul Obambi fait partie du cercle très fermé des personnalités qui se couchent tard et se lèvent tôt. Une rigueur qu'il a insufflée dans toutes les filiales du groupe Sapro dont il est le Président Directeur Général (PDG) depuis sa création en 1992.
Du haut de ses 2m et derrière son air jovial, Paul Obambi est un amateur des arts martiaux.
Model
La commission nationale de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude en partenariat avec les organisations de la société civile et le secteur privé mutualisent leurs efforts pour barrer la route à la corruption et aux antivaleurs qui sont deux fléaux qui gangrènent nos cités. Un accord dans ce sens a été paraphé dans la capitale congolaise ce lundi 20 février dernier. En l'absence de Paul Obambi, la chambre de commerce de Brazzaville a été représentée par le Dr Ngalessami Ibombo, président de la COGEPACO.
Cette charte qui fait office de feuille de route pour ce challenge a été paraphé par 139 signataires. Voici des décennies que la corruption s'est enracinée dans les mœurs congolaises et aucun secteur d'activité n'y échappe. Il est quasiment impossible d'obtenir un service quelconque sans verser le moindre pourboire. Même les églises, des lieux réputés de haute probité ne sont pas en reste. A ce tableau déjà sombre se greffent d'autres maux liés par exemple à la perte des repères et de notre identité, absence de patriotisme et valeurs républicaines etc…
Le secteur privé qui doit servir de locomotive à la croissance économique est malheureusement infecté d'opérateurs véreux qui non seulement ne sont pas assermentés, mais ne respectent jamais leurs engagements surtout dans l'exécution des marchés publics.
Sentant et consciente que la menace se fait de plus en plus pressante, la commission nationale de la lutte contre la corruption, la concussion et la fraude dont la mise en œuvre traduit la volonté des pouvoirs publics, entend juguler cette menace à travers cette action concertée en mettant sur le même diapason, société civile et secteur privé. Cette initiative a été saluée par la Chambre de Commerce de Brazzaville par la voix du Dr Ngalessami Ibombo qui entend accompagner cette instance de répression afin de freiner ces deux fléaux qui prennent des proportions inquiétantes au Congo.