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L’Onudi appuie les initiatives de formation de la Chambre de Commerce de Brazzaville
Paul Obambi assiste au lancement officiel de Forbes Afrique
Brazzaville capitale politique du Congo a été choisie pour abriter le mardi 24 juillet 2012, le lancement officiel de la 1ère publication française du magazine Forbes consacré à l’Afrique. Cette cérémonie solennelle qui s’est déroulée au siège de la diplomatie congolaise qui a été rehaussé de la présence de cinq (5) chefs d’état africains de l’espace CEMAC a connu également la participation de deux anciens premiers ministres français mais également des gros bonnets du monde des affaires parmi lesquels, le congolais Paul Obambi en sa qualité de président de la chambre de commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville.
Les investisseurs congolais et tous ceux qui font leurs premiers pas dans le monde de la finance et de l’entreprenariat ont donc intérêt à saisir cette perche que tend Forbès Afrique pour la dynamisation de leurs différentes unités de production.
Le siège de la Chambre de Commerce de Brazzaville change de look
Des bâtiments abritant des salles de classe et des bureaux seront érigés très prochainement dans l’enceinte de la Chambre de Commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville, à proximité de la façade principale de la dite structure. Cette annonce a été faite le mercredi 16 mai par le président de cette institution, Paul Obambi au sortir de la séance de travail qu’il a eu avec Franco Villarecci, PDG de la société éponyme, chargée d’exécuter les dits travaux.
Ces travaux vont s’exécuter en urgence a indiqué Pierre Panet le technicien de la société italienne Franco Villarecci. Six (6) classes de 60m2 seront construites et des aménagements vont être apportés aux locaux existants.
Le nouveau look de la chambre de commerce permettra aux acteurs économiques de trouver leurs marques en est persuadé Paul Obambi : « il sera construit des bureaux et des locaux qui permettront aux chefs d’entreprise surtout en pépinière pour avoir des locaux où travailler en attendant de trouver leurs propres sièges ».
Un grand complexe scolaire sera érigé sur l’actuel site du centre de formation de la chambre de commerce de Brazzaville qui jouxte les deux tours jumelles de Brazzaville en construction située au cœur du centre ville. En attendant la matérialisation dudit projet, les salles de classe en construction dans l’enceinte de la chambre de commerce accueilleront les apprenants du centre de formation de la dite structure dès octobre prochain.
La chambre de commerce de Brazzaville, représentée lors de la 5ème session ordinaire du conseil économique et social
Les travaux de la 5ème session ordinaire du conseil économique et social se sont ouverts le 14 mai à Brazzaville sous la coordination de Jean Marie Tassoua son président. Plusieurs affaires ont meublé le menu de cette session qui aura connu la participation des délégués de la chambre de commerce, d’industrie et des métiers de Brazzaville.
Au cours de cette session, les délégués vont plancher sur deux rapports concernant des études réalisées sur la formation professionnelle et la création d’emplois ainsi que la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale. Outre ces deux chantiers de la santé et de l’emploi, la note de conjoncture économique 2011-2012 sera également soumise à l’approbation des conseillers.
Cette session s’ouvre une semaine après la tenue à Brazzaville, du séminaire international sur le développement durable et solidaire dont la réussite a été saluée par tous les participants.
L’ARMP et Paul Obambi vulgarisent le nouveau code de passation des marchés publics
Dans le souci de stimuler la croissance économique, synonyme de création d’emplois et de richesse, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui a bénéficié de l’expertise de Paul Obambi a initié à l’endroit des acteurs économiques, une formation sur les mécanismes liés à la commande publique afin que ces derniers s’approprient les exigences du nouveau code de passation de marchés publics.
C’est sous le thème « conditions et modalités de soumission aux marchés publics » qu’a été placée cette formation dont les objectifs se résument au rappel du cadre juridique, au nouveau dispositif d’enregistrement des marchés publics, à l’information et à la formation sur les marchés publics.
Quatre mois seulement après sa prise de fonction, David Martin Obami, directeur général de l’ARMP faisant le bilan à mi-parcours de son institution a tenu a rappeler d’abord la nécessité et le rôle de disposer d’un tel instrument dans un pays comme le Congo orienté vers l’économie de marché. S’appuyant sur le décret du 20 mai 2009, portant code de passation des marchés publics, David Martin Obami a défini les différents types de contrats. Il s’agit du marché des travaux, des fournitures, des services et des prestations intellectuelles.
Mais pour ratisser large le DG de l’ARMP a présenté depuis la genèse, les 20 étapes nécessaires qui concourent jusqu’à l’exécution du marché. L’action de l’ARMP sera jugée en fonction des performances. « Le code de passation des marchés doit s’appuyer sur un socle qui est la transparence, elle-même instrument de la bonne gouvernance au service des populations » a-t-il renchérit.
De son coté Paul Obambi a partagé son expérience de chef d’entreprise auprès de l’assistance. Des Emirats Arabes Unis aux USA en passant par l’Algérie où il a séjourné récemment, le président de la Chambre de Commerce a fait des révélations qui ont donné des sueurs froides à la quasi-totalité des acteurs présents. Constant dans sa vision, il a demandé qu’une démarcation soit établie entre les véritables acteurs économiques et certains citoyens qui se servent de la double casquette de fonctionnaire et d’acteur économique.
Si cette situation arrange les partisans du moindre effort et cupides de l’administration à quelques échelons donnés, elle réduit du coup la marge de manœuvre de plusieurs acteurs surtout des novices qui entrent dans la danse. Raison pour laquelle, Paul Obambi plaide pour le marché de gré à gré à la seule condition qu’il soit entouré et encadré afin de donner la chance à la grande majorité et jeunes de la diaspora qui souhaitent investir dans leur Congo natal. La caution bancaire exigée aux débutants constitue également un handicap majeur pour le rayonnement du climat des affaires.
Cet exposé de Paul Obambi a été accueilli par une slave d’applaudissement dans l’assistance. David Martin Obami et Paul Obambi ont promis pérenniser ce genre de contacts qui seront élargis certainement aux principaux décideurs concernés par ces questions économiques.